Jailing Your Friendly Neighborhood Spider Man
Last week, there were snakes on a plane — almost. The man was stopped at customs. This week, another man stepped boldly into a movie-imitating mission, and succeeded.
Alain Robert, a 44-year-old Frenchman, has scaled the three tallest buildings in the world, and also the Eiffel Tower and the Empire State Building.
Shanghai’s 88-story Jinmao Tower was his next target, and he climbed it today (Thursday 31st May) in 90 minutes while wearing a Spider-Man outfit. (It doesn’t look like he’s getting any of the estimated $120 million in marketing cash for the latest sequel).
“His feet had barely touched the ground when he was arrested by police,” Reuters reported. He expects to serve 15 days in jail.
If there is such a thing as a more serious, premeditated charge having to do with building climbing, Mr. Robert will certainly be guilty. In 2001, Chinese authorities rejected his requests to climb the Shanghai building.
The first person to scale the tower — a 31-year-old Chinese man named Han Qizhi — claimed he was “struck by a rash impulse.” That yielded about a two-week sentence, Reuters said.
Mr. Roberts does it for the thrill, but Mr. Han evidently was trying to promote his shoe business. That’s right, Al Bundy beat that comic book “super hero” to the top.
Le dernier défi de l'homme-araignée
Le "spiderman français", Alain Robert,
s'apprête à escalader les 421 mètres d'une tour de Shanghai. A bientôt
45 ans, il a escaladé les plus grands buildings du monde. Mais il
reconnait souffrir de vertige et a commencé par un BTS de comptabilité.
Portrait d'un personnage hors normes, mégalo et écorché vif, qui a su
transformer son audace en business.
Une pièce sous les toits, charmante et cosy. Un lit douillet recouvert
d'oreillers en forme de coeur. Il entre dans sa chambre. Et disparaît
aussitôt. Il n'est ni à droite ni à gauche. Il faut lever la tête: le
voilà, collé, ou plutôt accroché au plafond. Il se déplace lentement,
un pied après l'autre, de gracieux mouvements. Un insecte qui danse. Un
insecte aux cheveux longs, vêtu d'un pantalon de cuir rouge et d'une
chemise jaune pétard.
Alain Robert, bientôt 45 ans, dit "l'homme-araignée", est
impressionnant à quelques mètres au-dessus du sol, se tenant parfois
d'une seule main, les muscles secs et fins, le corps recouvert de
cicatrices. Ca se voit, il aime épater et ne souffre pas qu'on détourne
le regard, comme un enfant qu'on n'observerait pas assez. On s'absente,
il s'insurge: "Mais vous ne me regardez pas ? Je ne comprends pas." Il est comme ça, le spiderman français, égocentrique et écorché vif, mégalo et extravagant.
"Le monde de l'escalade me critique parce que j'occupe tout l'espace médiatique"
C'est dans cette pièce qu'il s'entraîne. Il y a accroché des dizaines
de prises d'escalade. Voilà treize ans qu'il affronte dans toutes les
villes du monde les plus hauts buildings, d'immenses parois de verre
quasiment lisses, sans aucune protection. Sa prochaine cible : jeudi à
Shanghai, la Jin Mao, la plus haute tour de Chine. Quatre-vingt-huit
étages, 421 mètres de hauteur... et une multitude de policiers qui
risquent de l'attendre de pied ferme à la descente. "Mon avocat m'a prévenu, je vais passer au moins quinze jours en prison", avance-t-il, placide. On dirait même que ça l'amuse.
Tout a commencé à l'âge de 11 ans. Son père est représentant en
téléphonie pour les entreprises, sa mère élève ses quatre enfants dans
leur appartement de Valence, dans la Drôme ; Alain Robert est le
deuxième. Il est timide, secret, presque froussard. "Rien ne me prédestinait à l'escalade", constate-t-il. Un jour, il oublie ses clés. L'appartement familial est au 8e étage. Il escalade la façade. "Je rêvais d'être Zorro ou Robin des Bois",
tente-t-il comme explication. Il arrive jusque chez lui et se fait
sérieusement sermonner. Mais rien n'y fait, Alain est obsédé, se
perfectionne en cachette chez les scouts, apprend le maniement des
cordes. Avec un de ses amis, devenu gendarme de haute montagne, il
grimpe toutes les falaises de la région. Entre deux escalades, il
trouve le temps de passer un BTS de comptabilité : "une horreur", se rappelle-t-il.
Arrivent les premières chutes. Dont une très grave en 1982, à quinze
mètres au-dessus du sol. Il tombe tête la première après avoir mal fait
un noeud lors de la descente en rappel. Cinq jours de coma et de
multiples fractures, crâne, nez, poignets, coude, bassin et talons. Le
diagnostic des médecins est sans appel : il ne pourra plus jamais
grimper. C'est mal le connaître. A force de volonté, il retrouve sa
mobilité. Mais garde des séquelles: des poignets qu'il peut à peine
bouger et un vertige provoqué par un problème à l'oreille interne.
Alain Robert, 1,63 m, 50 kg, retrouve le chemin des falaises. "J'utilise mon corps différemment", explique-t-il. Il apprend à maîtriser son vertige : "Quand je grimpe, je suis concentré." Au fil des ans, ses exploits sont remarqués, il se fait connaître, passe à la télé. Et ça lui plaît. "Le monde de l'escalade me critique parce que j'occupe tout l'espace médiatique", avance-t-il.
Il voit "les villes comme des terrains de jeu"
C'est d'ailleurs un sponsor dont la communication est axée sur
l'extrême qui lui propose en 1994 de réaliser un documentaire dans
lequel il doit grimper pour la première fois des gratte-ciel. Lui n'y
aurait pas forcément pensé. Ce sera à Chicago. Depuis, Alain Robert
voit "les villes comme des terrains de jeu".
A Paris, quand il s'ennuie, il se promène à la Défense. Dans les rues,
il observe les parois lisses, cherche leurs failles. Il rêve de l'hôtel
de Dubai en forme de voile de navire, regrette d'avoir échoué à chaque
fois sur les Petronas Towers de Kuala Lumpur, en Malaisie. "Mais un jour j'y arriverai. Sauf que, maintenant, je risque là-bas un an de prison."
La plupart du temps, il grimpe à la demande d'associations humanitaires
ou de médias locaux. Comme au Venezuela, lorsque la télévision
nationale lui propose en 2002 d'escalader la plus haute tour de la
capitale. La chaîne lui a fait une surprise : un costume de Spiderman,
dont le premier opus vient alors de sortir au cinéma. Il n'y aurait pas
pensé non plus, mais l'enfile sans sourciller. Sa légende est faite, il
devient "the French Spiderman".
Mais au fond, pourquoi grimpe-t-il ? La question lui a souvent été
posée. Et depuis toutes ces années, le discours de l'homme est rodé. Il
parle de courage, de valeurs, d'un besoin de décalage avec la société.
Il faut aller chez lui, à Pézenas (Hérault), pour peut-être comprendre
cet homme à la folie douce qui a su transformer son audace en un
profitable business.
Aujourd'hui, Alain Robert donne des conférences, raconte son parcours
un peu partout dans le monde. Il parle fort, répond sans cesse au
téléphone, alternant l'anglais et le français. Il conserve
précieusement coupures de presse et vidéos qu'il regarde avec fierté. "Là, c'était au Venezuela, ici en Malaisie. Ah, là, c'est quand on m'a fait une haie d'honneur."
En revanche, à ses trois garçons, il ne raconte rien. Et quand il part,
il préfère leur dire qu'il va participer à une conférence : "Au moins, ils ne s'inquiètent pas."
C'est lorsqu'il rentre que tout est plus difficile. A Pézenas, pas de
haie d'honneur, pas d'applaudissements. Et il ne comprend pas bien. La
France reste impassible face à ses exploits. Elle n'est pas la seule :
ses parents ne sont jamais venus le voir grimper. Jusqu'à sa mort en
septembre dernier, son père ne l'a jamais encouragé. "C'est ma mère qui m'a dit qu'il était inquiet." D'un coup, l'homme-araignée a du mal à parler.
Maglev à Shanghai - résistible ascension
De passage le 9 mai, Christian Wulff, gouverneur de Basse-Saxe annonce l'accord imminent du Conseil d'Etat pour l'extension de la ligne avant 2010 à l'aéroport de Hongqiao, via l'Exposition universelle dont elle serait le clou. Sous la griffe de Transrapid (consortium Thyssen-Krupp, Siemens, DaimlerChrysler, Adtranz), la présente ligne relie Pudong-airport à la gare de Longyang, 30km en 7 minutes 20 secondes, à 431km/h maximum. Depuis 2003, elle a transporté 10 millions de passagers. Ce que l'édile allemand ne dit pas, c'est si l'autre ligne vers Hangzhou verra le jour : 177km pour 4,3 milliards de dollars, projet approuvé par la NDRC (National Development and Reform Commission) dès 2006.
Ce silence couvre une série d'incidents : le dernier, en août 2006, vit l'incendie d'un compartiment aux batteries en gare de Longyang. On voit aussi des problèmes politiques : Maglev dépend du ministère des sciences et techniques et non des chemins de fer. Les contrats en milliards de dollars rempliraient les caisses de ministères, usines et régions fort différentes. Pour cette raison, les cheminots restent hostiles au Maglev, technologie rejetée au plan national. Aussi en question, la portion (forcément congrue) du marché concédé aux firmes d'outre-Rhin, et la part de technologie qu'elles devront transférer : thèmes qui avaient bloqué la décision lors du passage à Pékin d'Angela Merkel 12 mois plus tôt !
Par l'équipe du Vent de la Chine Le vent de la Chine
A QUOI RESSEMBLERA SHANGHAI EN 2010
Climbing the World's Tallest Tree
Pourquoi pas grimper le plus haut arbre du monde, pour en mesurer sa hauteur !...
COREE ! COREE ! QUAND TU NOUS TIENS...
Comme promis, vous pouvez maintenant admirer les photos de mes dernières vacances en Corée.
4 jours a Seoul
+ 1 jour a Sokcho (superbe plages...)
+ 1 jour dans le parc national Seoraksan
ou l'on trouve les plus
belles montagnes de Coree.
Vous comprendrez bien que je ne pouvais pas aller en vacances sans faire un peu de grimpette !...lol Au passage un site web sympa pour plus d'explications sur ce magnifique (Mt Seoraksan - National park)
Pour admirer toutes les photos, il vous suffit d'ouvrir la 1ere galerie photos sur la droite de cette page web. En cas de soucis, si vous etes bigleux, merci de cliquer ici.
ENJOY IT. Si quelqu'un a besoin de renseignements ou de conseils pour visiter la Coree, n'hesitez pas !
Pour les JO, Pékin enseigne les bonnes manières à ses touristes
Afin de donner une bonne image de son peuple lors de la prochaine olympiade, la Chine essaye d'inculquer les bonnes manières à sa population. Il faut dire que certains comportements chinois peuvent parfois choquer les Occidentaux non avertis.
Les dernières vacances de mai en Chine ont été marquées par de forts
contingents de touristes, estimés à 150 millions en une semaine. Une
occasion idéale pour Pékin de lancer un programme «bonnes manières»
envers les voyageurs, afin de préparer les prochains Jeux Olympiques
sur son sol.
Dans la capitale chinoise, des affiches sont apparues dans divers
endroits à fortes affluences (lieux touristiques, gares, arrêts de bus,
ou encore hôtels...) afin d'indiquer la liste des manières de se
comporter en public. Sur certains hauts lieux touristiques, les
visiteurs se sont même vus remettre des brochures sur les attitudes
acceptables et non acceptables, sans compter parfois les guides
répétant de ne pas cracher ni jeter ses détritus au sol...
Pour
les autorités chinoises, peu importe aujourd'hui de déplaire aux
touristes, la grande priorité consiste à préparer la population à
recevoir dignement ses Jeux Olympiques l'année prochaine. Pékin craint
en effet grandement pour son image, en raison notamment des habitudes
de vie des Chinois, parfois choquantes dans les yeux des Occidentaux.
Ainsi, entre les nombreux (et bruyants) crachats en pleine rue,
l'habitude de beaucoup à jeter leurs déchets un peu n'importe où, ou
encore l'anarchie qui règne dans les stations de bus et de métro aux
heures de pointes, la Chine veut changer la donne.
L'importance
vitale de garder la face n'est pas nouveau dans la mentalité chinoise.
C'est ce point même qui explique l'ambition du pays de réaliser une
Olympiade grandiose, si possible sans précédent.
Pour les JO,
plus d'un demi-million de touristes étrangers sont attendus à Pékin, où
ils cohabiteront avec deux millions de touristes chinois prévus.
L'attitude de ces derniers aura sans conteste un fort impact sur
l'image du pays qu'auront les visiteurs non chinois.
L'enjeu
n'a pas échappé à Pékin, également conscient des lacunes de sa
population par rapport aux standards de bienséance occidentaux, ce qui
a notamment valu dans certains pays une mauvaise réputation aux
touristes chinois.
La Chine veut resplendir de toute sa beauté
en 2008, donc pas question de laisser passer le moindre problème sous
peine de ternir à jamais son image : "Des dizaines de milliers de
journalistes vont venir en Chine l'année prochaine couvrir les JO, ce
qui signifie que les bons et les mauvais côtés de la Chine vont être
amplifiés. Une fois que les mauvaises impressions sont là, elles
restent" a ainsi prévenu Zhai Weihua, directeur adjoint du Comité
de pilotage de la civilisation spirituelle, cité par l'agence de presse
Xinhua.
Les moeurs décontractée de sa population sont prises
très au sérieux par la Chine, qui parle souvent du terme d'«attitude
civilisée» pour évoquer ce qu'elle attend de ses ressortissants l'été
prochain. Sans aucun doute, pour Pékin, quitte à ce qu'un touriste
crache par terre, s'enfonce un doigt dans le nez en public ou ne
respecte pas les files d'attentes l'été prochain, autant qu'il s'agisse
... d'un étranger !
Nicolas Jucha
(toutelachine.com)
J-7 AVANT SEOUL - COREE !....
Pour ceux qui ne le savent pas encore, je vais en Corée avec Viet Lam pour les vacances chinoises la semaine prochaine. Avant ces réjouissances, il y a tout d'abord une dure semaine de travail a finir avec un weekend ou nous travaillons également...
Apres cela, 6 jours a Seoul puis 1 journée de repos a Shanghai avant de reprendre le boulot. Pour en revenir sur la Corée, Viet Lam est un pot-collègue de Ensival Moret Shanghai. On s'entend super bien et il a deja vécu plusieurs mois en Corée et connait le pays et la langue, pratique pour un inculte comme moi...
Je pense qu'on va bien s'amuser et avoir plein de souvenirs et d'anecdotes a vous raconter a notre retour...
A bientôt donc pour une nouvelle galerie photo sur la Corée.